Olivier Côté

Olivier Côté est biologiste, enseignant et chercheur au sein du centre collégial de transfert technologique (CCTT) Écofaune boréale, un centre collégial de transfert technologique en innovation écoresponsable du secteur cuir, fourrure et produits dérivés. Ce CCTT accorde une importance particulière à l’écoresponsabilité, au développement durable et à l’économie circulaire pour réaliser ses différents projets de recherche.

Les activités de ce centre de recherche affilié au Cégep de Saint-Félicien est lié à la valorisation intégrale des sous-produits de la faune, ce qui implique le développement de techniques de tannage innovantes, une restructuration de l’industrie du tannage (approvisionnement éthique et responsable) et l’optimisation de l’utilisation des animaux piégés, chassés ou abattus et par une utilisation complète de ses différentes parties (viande, peau, glandes, gras, etc…).

Les différents projets menés par Olivier au sein de l’équipe du CCTT visent à comprendre et à prendre en compte les enjeux des parties prenantes et des territoires faisant l’objet des activités de prélèvement fauniques pour assurer une qualité des produits et des services pouvant être dégagés de ces activités, ainsi qu’à une répartition équitable des bénéfices locaux liés à la transformation des sous-produits de la faune. Ses études à la double maîtrise en environnement à l’Université de Sherbrooke et son passage à l’Université de Technologie de Troyes en France pour la réalisation d’un master en Ingénierie et Management de l’Environnement & Développement durable a beaucoup influencé sa façon de concevoir et de gérer des projets en intégrant les utilisateurs et leurs besoins dès la phase de conception.

En parallèle de ses travaux comme chercheur, Olivier Côté dit Brodeur s’implique dans le milieu culturel du Saguenay-Lac-Saint-Jean à titre de conteur. Il pratique depuis plusieurs années différents médium d’art vivant, ce qui lui permet d’utiliser l’approche narrative, la prospective et la mise en récit pour vulgariser des concepts scientifiques et développer des approches de médiation pour favoriser l’intégration des parties prenantes dans ses projets. Ses travaux de recherche et d’aide techniques avec différentes Premières nations sur la transformation de la fourrure sauvage lui ont permis de développer des méthodes innovantes et stimulantes pour repenser la mise en valeur de la faune et des territoires.