Nathalie Lewis

Nathalie Lewis est sociologue de l’environnement et professeure-chercheure en développement territorial à l’Université du Québec à Rimouski. Elle a fait une thèse en France sur la gestion intégrée de l’eau. Depuis, elle développe ses projets sur cette gestion intégrée. Avant de rejoindre l’UQAR, Nathalie occupait un poste de chercheuse en France dans un organisme de recherche INRAE, alors Cemagref, dédié à la gestion des territoires et de l’environnement. En France comme à l’UQAR, elle a exercé des tâches de direction (équipe et centre de recherche, département programme) et dirigé plusieurs étudiant.e.s à la maitrise et au doctorat. Elle est également Secrétaire générale responsable du développement international au sein de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF). Parmi les cofondatrices du réseau « Environmental Justice – Justice environnementale » hébergé à l’INRAE et membre du comité de rédaction de la revue VertigO et du Centre de recherche en développement territorial (CRDT). Nathalie axe aujourd’hui ses travaux sur les aspects sociaux et politiques liés aux ressources naturelles et aux communautés dépendantes de ces ressources. Elle dirige entre autres, un projet intitulé Les phoques comme révélateur de mouvements à l'ère des changements climatiques : un décloisonnement scientifique, politique et sociétal en action dans l'Est du Canada, elle pilote également les volets sociaux de projets s’intéressant aux services environnementaux des herbiers de zostères et de spartine ou un volet sur les enjeux d’acteurs dans la réhabilitation de grands écosystèmes fluviaux tels celui du Lac Saint-Pierre sur le Saint-Laurent. Dans ces projets, ce sont le croisement des enjeux et des tensions qui sont au cœur de ses travaux. En fait, les objets humains, non-humains et naturels se croisent et se combinent pour (re)produire notre quotidien et ses rapports de pouvoir. Si l’heure est à l’ouverture et au décloisonnement, et ce dans un monde prônant la multi/inter/trans/disciplinarité, le défi reste entier : les jeux d’acteurs et la gestion intégrée prônée y sont centraux.