Type de membre
- Associé
Institution
- École des Mines de St-Étienne
Discipline(s)
- Génie industriel
Expertises
- Évaluation environnementale
- Analyse de cycle de vie
- Gestion des matières résiduelles
- Approche spatiale
- Modélisation
Biographie
Audrey Tanguy est maître-assistante à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne au sein du département Génie de l'Environnement et des Organisations, rattaché au laboratoire EVS (Environnement ville société) (UMR 5600). Sa thèse était une co-tutelle France-Québec (ETS Montréal et Mines Saint-Etienne). Terminée en 2017, elle portait sur le développement d'une approche territoriale pour la planification de filières de valorisation des déchets urbains. La méthodologie développée a permis d’orienter l’aide à la décision quant à la taille des technologies de traitement la plus appropriée au territoire d’étude, tenant compte de divers facteurs géographiques.
Plus généralement, sa recherche concerne la régionalisation de méthodes dédiées à la planification et à l'évaluation environnementale (notamment par Analyse de Cycle de Vie - ACV) de stratégies d'écologie industrielle et territoriale, avec des cas d’étude en France et au Québec. Sous la direction du Pr. Ben Amor de l’Université de Sherbrooke, elle a travaillé en tant que postdoctorante sur une méthodologie de régionalisation de l’ACV appliquée aux quartiers urbains.
Ses travaux multidisciplinaires l'ont aussi menée à s'intéresser à la dimension multiscalaire du métabolisme territorial sur les filières déchets et énergie. Elle a notamment participé au projet Optimisme®, financée par l’ADEME et en collaboration avec des acteurs économiques et institutionnels. Ce projet de recherche collaborative avait pour objectif la planification de synergies énergétiques au sein d’un territoire industrialo-portuaire.
Enfin, sa recherche en économie circulaire intègre différents niveaux de solutions socio-techniques. Ainsi, un de ses récents axes de recherche s’intéresse aux « low-tech », ou basses technologies, en qu’alternatives possibles, pour certains contextes, à des solutions fortement technologisées. Les travaux du Projet de Recherche Collaborative (PRC) « Viabilité Low-Tech » financé par le réseau EcoSD ont permis une première caractérisation de cette démarche en France.