L’économie circulaire fait de plus en plus consensus sur le plan international comme système de production et de consommation capable, du moins en théorie, de rallier les impératifs économiques, environnementaux et sociaux et de contribuer massivement à la rencontre des objectifs globaux de réduction des GES, de même qu’à certains objectifs de développement durable du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Porté par les grandes instances internationales (PNUE, OCDE, Fonds pour l’environnement mondial, Institut des ressources mondiales, Organisation internationale du travail, etc.), ce modèle économique n’a toutefois, jusqu’à présent, jamais été déployé à grande échelle.

La surconsommation de ressources entraîne son lot d’impacts environnementaux et sociaux. La pertinence d’une transition vers l’économie circulaire ne fait aucun doute, mais les barrières à son accession sont nombreuses et nécessitent une approche systémique pour les lever en toute cohérence.

Sur le plan de la recherche, de nouvelles approches collaboratives sont à élaborer et de nouvelles technologies et politiques publiques sont à développer. Sur le plan de la formation, de nouveaux cursus sont à concevoir.

Programme

Les deux journées de colloque proposerons des présentations de projets de recherche actuels et des tables rondes sur les besoins de recherche ainsi que sur les leçons à tirer de certains projets de mise en oeuvre de l’économie circulaire au Québec. Plusieurs discussions seront également au programme sur les cadres conceptuels de mise en oeuvre de l’économie circulaire, le métabolisme territorial ou encore le rôle du consommateur dans la réduction à la source. 

Le RRECQ est soutenu par les Fonds de recherche du Québec.
Fonds de recherche - Québec