Élaboration d’un indicateur dynamique de circularité pour des stations d’épuration des eaux usées tenant compte des spécificités territoriales locales

Description

Les stations d’épuration des eaux usées sont traditionnellement construites pour protéger la santé humaine et les écosystèmes naturels. Le principe repose sur une chaine linéaire de procédés physiques, chimiques et biologiques pour retirer des eaux les matières polluantes et contaminantes selon des réglementations. Ce principe n’est pas propice à favoriser le concept d’économie circulaire. Ces matières sont pourtant potentiellement des ressources qui peuvent être exploitées selon les conditions locales et culturelles. En développant un indicateur dynamique de circularité tout en respectant les réglementations environnementales sur les rejets des eaux traitées, le projet vise à doter les décideurs et les gestionnaires d’un outil dynamique permettant d’améliorer la mise en place des concepts d’économie circulaire dans la conception et la gestion des matières produites et récupérées.

Thématiques

  • circularité
  • dynamique
  • eaux usées
  • épuration
  • Indicateur
  • Procédés
  • Recyclage
  • territoire
  • Valorisation

Axe.s de recherche affilié.s

Axe 1 : Changement et transition

1.1 - Établir un cadre de référence en économie circulaire

Axe 2 : Optimisation de la planification

2.2 - Développer des indicateurs permettant de mesurer la niveau de circularité
2.3 - Établir et maintenir un état des lieux de la circularité au niveau local, national et international

Axe 3 : Maximisation des ressources et des produits

3.1 - Effectuer une cartographie des connaissances et des potentialités de circularisation des produits

Axe 4 : Leviers politiques

4.2 - Favoriser une gouvernance efficace de l'économie circulaire

Membre(s)

Montant accordé

15000
Maximisation de la circularité d’un sous-produit de l’industrie papetière pour le traitement de résidus industriels.

Description

issus du pétrole afin de proposer des alternatives durables et respectueuses de l’environnement. La biomasse végétale et le bois en particulier, sont au cœur des enjeux de transition énergétique du fait de leur caractère renouvelable et de leur biodégradabilité. La lignine est le polymère naturel le plus abondant à la surface de la Terre après la cellulose et compose 20–30% de la masse sèche du bois. Le charbon actif est le matériau adsorbant le plus efficace, il présente une forte capacité d’adsorption envers les colorants et les métaux mais il reste très coûteux. L’utilisation de la lignine, un sous-produit de l’industrie papetière en tant que ressources naturelles, renouvelables, et disponibles en grande quantité, permet de développer des nouveaux bioadsorbants et biorésines produit(e)s à faible coût, et capables de remplacer le charbon actif pour éliminer des polluants organiques et inorganiques.

Thématiques

  • bioadsorbants
  • Biomatériaux
  • biorésines
  • chimie
  • eaux usées
  • Écologie industrielle
  • Économie circulaire
  • faisabilité économique
  • gestion des gaz à effet de serre
  • industrie papetière
  • lignine
  • métaux critiques
  • Recyclage
  • résidus industriels
  • Valorisation

Axe.s de recherche affilié.s

Axe 3 : Maximisation des ressources et des produits

3.2 - Développer un cadre conceptuel des outils mobilisables à l'identification de meilleurs scénarios de circularisation des produits, composants et ressources en fin de cycle
3.3 - Identifier des modèles de déploiement de stratégies de circularisation des produits

Membre(s)

Collaborateur.trice.s

Abdelmajid Rakib

Coordonnateur CTRI

Rémi Morin Chassé

Professeur UQAC

Najmeddine Fehri

Étudiant UQTR

Montant accordé

15000
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